Cop Centre – Val de Loire lundi 9 décembre à Orléans, conseil régional

En ouverture, François Bonneau, président du conseil régional Centre – Val de Loire parle « d’une aventure pour la transition écologique : rien ne se fera sans un engagement collectif », qui implique tant les habitants que les associations et les collectivités locales. Pour aller « vers une société décarbonée en 2050, il faut mobiliser tous les acteurs : construire de nouveaux modes de vie, de production, de consommation, pour rendre aux générations suivantes une planète heureuse ».

Stéphanie Anton, chargée du développement durable à la Ville d’Orléans, souhaite que l’on passe « de la transition à une réelle transformation de notre société ». Elle rappelle l’objectif d’Orléans de devenir « territoire à énergie positive d’ici 2050 ».

Au cours des ateliers proposés (« découvrir », « se mobiliser », « s’engager »), quelques statistiques font mouche :

  • Le bâti représente 44% de la consommation énergétique de la région : travailler sur l’isolation, les éco matériaux…
  • Les mobilités couvrent 34% des consommations énergétiques de la région et 78% des habitants utilisent régulièrement leur auto : développer le covoiturage, l’offre de transport en commun et favoriser les mobilités douces…
  • L’alimentation équivaut à 24% des émissions de gaz à effet de serre de la région et chaque habitant du Centre – Val de Loire produit 20 kg de déchets par an, parfois même sans avoir déballé les produits : diminuer la part des protéines animales…
  • Les déchets reflètent les mauvaises habitudes de notre région : 552 kg de déchets ménagers par foyer et par an, c’est au-dessus de la moyenne nationale et seulement 14% d’entre nous pratique le compostage individuel : améliorer le tri, la récupération, le réemploi…
  • Les milieux naturels souffrent de l’urbanisation : l’équivalent de 18 terrains de football sont artificialisés CHAQUE JOUR en région. 63% des variétés potagères locales seraient menacées de disparition…

Lors des restitutions de ces groupes de travail, il apparaît que l’alimentation et les mobilités sont deux des thématiques les plus captives.

Enfin, la Banque des territoires et l’Ademe ont précisé qu’ils mobiliseraient des moyens financiers pour soutenir les projets fléchés par la région, comme c’est le cas des efforts produits par le PETR Montargois sur l’énergie et les mobilités (financement d’un poste de chargé de mission) ou pour une chaufferie biomasse à La Source et des réseaux de chaleur renouvelable à Orléans.

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